Citoyenneté numérique

La citoyenneté numérique implique la compréhension et le respect des règles éthiques afin de participer de manière responsable dans l’environnement numérique. Explorez des ressources informationnelles et visuelles consciencieusement sélectionnées qui mettent en lumière des sujets essentiels de la citoyenneté numérique.

La citoyenneté numérique en vidéos

Découvrez cinq courtes capsules vidéo qui mettent en lumière des sujets brûlants de la citoyenneté numérique : la cyberdépendance, la désinformation, l’identité numérique, Wikipédia et le métavers.

Ces vidéos présentent des enseignant·es et spécialistes de l’UQAM qui éclaircissent ces sujets fascinants et pertinents de notre ère numérique.

Cliquez sur la vidéo pour un aperçu et explorez les capsules et leurs contenus complémentaires en cliquant sur les différents sujets ci-dessous.

La cyberdépendance

La cyberdépendance, c’est une utilisation d’Internet et de nouvelles technologies qui engendre des difficultés chez l’utilisateur ou l’utilisatrice, telles qu’un sentiment de détresse et des difficultés au niveau psychologique, social ou professionnel. (Daris, s.d.)

Capsule vidéo : Cyberdépendance

Personnes invitées

Poursuis ta réflexion sur la cyberdépendance

Entrevue et conférences

Textes

Ressources pour te soutenir

  • Consultation individuelle sans frais avec un.e professionnel.le du soutien psychologique (Services à la vie étudiante, UQAM)
  • Le CIEL (Centre pour l’intelligence émotionnelle en ligne) est une fondation dont la mission est de faire de la prévention vis-à-vis les enjeux du numérique auprès des ados. Parallèlement, la fondation vise à sensibiliser la population aux liens entre médias sociaux et santé mentale.
  • PAUSE (Pour un usage des écrans qui fait du bien : référence éclairante pour aider les Québécoises et les Québécois à mieux composer avec la réalité hyperconnectée)
  • Cyberdependance.ca (Articles et ressources)

Pour en savoir plus sur le projet 24h (dé)connecté

La désinformation

La désinformation, c’est une information erronée ou déformant la réalité, qui est transmise au moyen des médias de masse ou des médias sociaux, dans le but de manipuler l’opinion publique. (Grand dictionnaire terminologique, OQLF)

Capsule vidéo : Désinformation

Personne invitée

Poursuis ta réflexion sur la désinformation

Vérificateurs de fausses nouvelles

Articles et chronique

L’identité numérique

L’identité numérique, c’est l’image projetée à travers les traces laissées en ligne telles que les renseignements personnels, les données de navigation et toutes les activités accomplies sur Internet.

Capsule vidéo : Identité numérique

Personnes invitées

Poursuis ta réflexion sur l’identité numérique

La mort à l’ère numérique

Wikipédia

Wikipédia est une encyclopédie universelle et multilingue créée par Jimmy Wales et Larry Sanger le 15 janvier 2001. (Wikipédia)

Capsule vidéo : Wikipédia

Poursuis ta réflexion sur Wikipédia

Le métavers

Le métavers, c’est un monde virtuel, immersif et persistant, qui permet la virtualisation des activités humaines, notamment sociales, ludiques, culturelles et commerciales. (Grand dictionnaire terminologique, OQLF)

Capsule vidéo : Métavers

Poursuis ta réflexion sur le métavers

Poursuis ta réflexion sur le métavers…avec Maude Bonenfant

L’écoresponsabilité

Qu’est-ce qu’une tonne de CO2?

Depuis plusieurs années, les scientifiques et les expert·es du GIEC nous rabâchent les oreilles avec des cibles de gaz à effet de serre de plus en plus restrictives. Ces gaz sont responsables du dérèglement climatique que nous appelons aussi le réchauffement climatique. On parle aussi de dioxyde de carbone ou de CO2.  

La baisse des températures moyennes souhaitée afin de sauver les habitants de la planète et leurs habitats dépend de la réduction de notre production de CO2. Même si ce gaz à effet de serre n’est pas le seul responsable, il est celui sur lequel nous pouvons le plus agir. C’est pourquoi nous ciblons la production énergétique basée sur l’exploitation des énergies fossiles, les rejets industriels et les transports terrestres et aériens. Comme il est invisible, loin des yeux et loin du cœur, on ne se doute pas que toute consommation énergétique, même électrique génère du CO2 du fait que 80 % de l’énergie mondiale repose sur la combustion des ressources telles le charbon et le gaz (Tout comprendre sur : les énergies fossiles).

Si le CO2 est invisible et inodore, comment se représenter son volume? L’unité de mesure la plus rependue est la tonne métrique, soit 1000 kilos de CO2. Mais comment se représenter une tonne de CO2? L’organisme « unpointcinq » (unpointcinq.ca) nous en propose quelques illustrations.

Sources et pour en savoir plus

Mon téléphone est-il vert et éthique?

Des mines de cobalt, de coltan et de terres rares pour les semiconducteurs en passant à celles de graphite et lithium pour fabriquer les piles, sans oublier l’énergie utile à fabriquer les composantes de notre téléphone si intelligent… et son utilisation, jusqu’à son enfouissement après recyclage, ou non, dans des sites publics… ou non, le cycle de vie de nos appareils ne vaut pas son poids écologique. Quand on pense qu’il y a environ 6,8 milliards d’appareils mobiles actifs sur la planète (15 statistiques à connaître sur l’évolution ultra-rapide du mobile) et qu’en moyenne en occident on change d’appareil aux deux ans . Il y a de quoi s’interroger sur notre empreinte écologique, non?

L’aluminium, le cuivre, le graphite, l’or et l’argent sont les plus connus des métaux et minéraux utiles dans la fabrication de nos téléphones intelligents.

Néanmoins, connais-tu le palladium, le néodyme, le lithium, le tantale, le tungstène, l’aluminosilicate, le terbium, le dysprosium, le gallium, l’indium, le cobalt et enfin le coltan? Ce sont des minéraux rares que l’on retrouve essentiellement en République démocratique du Congo.

N.B. La grande majorité des ressources stratégiques nécessaires à la fabrication de nos appareils mobiles dont le cobalt et le coltan se retrouvent en République Démocratique du Congo. On dénombre plus de 40,000 enfants et adolescent·es qui travaillent et risquent leur vie dans ces mines improvisées (Child miners: the dark side of the DRC’s coltan wealth).

Sources et pour en savoir plus :

L’empreinte carbone d’un appareil cellulaire

« L’empreinte carbone est un indicateur qui vise à mesurer l’impact d’une activité sur l’environnement, et plus particulièrement les émissions de gaz à effet de serre liées à cette activité » (Carbo Academy).

Selon une étude de Deloitte, « un nouveau téléphone cellulaire génère en moyenne 85 kg de CO2 durant sa première année d’utilisation (2021) ». [traduction libre] (Making smartphones sustainable: Live long and greener). En 2021, 1,35 milliard de téléphones cellulaires ont été vendus (Smartphones : 1,35 milliard d’unités vendues en 2021).

Si on fait le calcul, 85 kg de CO2 X 1,35 milliard de téléphones = 114,75 kg de CO2 chaque année.

Ajoutons qu’en occident, la tendance du marché fait en sorte que nous remplaçons nos appareils aux deux ans.

Prolonger la vie de nos appareils aurait un effet sur l’environnement, non?

Sources et pour en savoir plus

Téléphones cellulaires, réseaux sociaux et CO2

Es-tu mobinaute? Selon le Larousse, un mobinaute est une « personne qui navigue sur Internet à partir d’un appareil mobile (téléphone, assistant personnel). »

Selon Greenspector, plus de la moitié de la population mondiale, soit 4,33 milliards de personnes, font usage des réseaux sociaux. Ces plateformes sont facilement accessibles via le mobile et c’est probablement pour cette raison que « 80 % du temps passé (2 heures et 24 minutes) sur les réseaux sociaux se fait via un appareil mobile ». L’estimation de l’impact carbone de cette pratique partagée par les utilisateurs est de 262 millions de tonnes de CO2 chaque année (Greenspector, 2021). Il ne faut donc pas sous-estimer notre empreinte carbone, même sans fil.

TikTok gagne (ou plutôt perd) haut la main

https://greenspector.com/fr/reseaux-sociaux-2021/

Sources et pour en savoir plus :

Courriels et CO2; Le poids des mots

Statista prévoit qu’il s’échangera 347,3 milliards de courriels chaque jour en 2023.

Plusieurs articles affirment qu’un courriel standard génère en moyenne 4g de CO2.

Quoi qu’il en soit, The Carbone Literacy Project et XPAIR révèlent que cette donnée peut être trompeuse. Plusieurs facteurs affectent l’empreinte carbone d’un courriel, dont : 

  • l’appareil avec lequel il est envoyé;
  • le nombre de personnes à qui il est envoyé;
  • sa longueur;
  • ses pièces jointes;
  • son temps d’écriture et de lecture.

Dans leur article respectif, ils partagent ces données :

The Carbone Literacy Project
XPAIR

Bien entendu, il n’y a surtout pas de petits gestes. Par exemple, faire le ménage de sa boîte courriels, se désabonner des infolettres qu’on ne lit pas et questionner la nécessité de nos échanges sont des pas vers l’avant.

Il est toutefois bon de savoir que la chose qui a le plus grand impact positif sur l’environnement est d’« allonger la durée de ses appareils numériques et [de] réduire leur consommation » (XPAIR).

Consommation numérique et GES : la fabrication pire que l’utilisation ?

Sources et pour en savoir plus